par le Dr. K. Parvathi Kumar Autres livres section Maître

1. Vous pensez-vous capables ? Peut-être le pensez-vous mais nous vous considérons comme capables si vous avez la capacité de travailler avec vos membres de groupes. Depuis notre point de vue, beaucoup peuvent faire un travail qui n'est point vu comme une capacité. L'habilité à affecter une activité de groupe est la réelle capacité.
2. Vérifiez votre résistance psychologique lorsqu'un nouveau membre entre dans le groupe et essaye de travailler bien en évidence. Lui résistez-vous ? Vous désistez-vous ? Vous sentez-vous jaloux ? Faites-vous des commentaires ou des critiques ? Cherchez-vous à être son guide ? Si vous trouvez ces tendances en vous, vous n'êtes pas fait pour être un membre de groupe.
3. Toute personne a un cœur. Elle peut recevoir une réponse chaleureuse et vibrante d'autres cœurs seulement via vos bonnes actions, non par les discours ou en la bombardant de votre connaissance livresque.
4. Voudriez-vous faire des actions de valeurs éternelles ? Si oui, suivez pour la vie les instructions d'un Maître de Sagesse. N'en déviez pas.
5. Si votre travail de bonne volonté reçoit un bon retour dans la société et si vous grandissez bien en vue dans la société, normalement celle-ci essaye de vous admirer, de vous honorer et même de vous féliciter.

Si votre personnalité s'attache à ces honneurs, admirations et félicitations, vous ne progresserez plus dans la manifestation de votre œuvre de bonne volonté. Vous devriez penser à intensifier le travail, sans vous soucier de la louange publique. Ce n'est que bon sens que l'ascension est due au travail et tant que vous continuez de travailler, l'admiration et tout le restant, vous suivront comme une ombre.

Les hommes préservent de précieux articles. Ils prennent grand soin de ces articles qu'ils pensent être précieux. L'habilité à préserver les choses précieuses est une habilité positive. Malheureusement, les hommes n'ont point une telle attitude envers les végétaux et les animaux, ni à l'encontre de la terre, de l'eau, de l'air et du feu. Ils ne préservent pas la parole qui est la plus précieuse. L'homme blesse l'homme, l'animal, la plante, le minéral et les éléments. Nous nous interrogeons sur son attitude. De même que nous nous interrogeons si l'humanité est vraiment en train de s'éduquer. Jusqu'à ce que l'homme réalise l'importance et donc préserve avec attention tout ce qui l'entoure, nous ne pouvons considérer l'humanité comme éduquée. Les éléments et les êtres sont bien plus précieux que l'or et les diamants préservés par l'homme.

La véritable guérison implique une transmission pacifiée d'énergies de guérison. L'uniformité des ondes est également importante. Les malades ne devraient pas être apeurés ni être mis dans la confusion. L'anxiété dans le patient ne permet pas à la guérison de survenir. Guérir n'est pas juste prescrire des remèdes et s'assurer qu'ils soient ingurgités. Nombreux sont les facteurs psychologiques requis pour assister le traitement médicinal. Les sédations ne sont pas la vraie guérison. Ils peuvent être donnés lors de la période d'extrême inconfort de la maladie. On devrait se souvenir que le traitement d'un humain est délicat et qu'il est totalement différent du traitement d'une bête.

Parmi les humains, il y en a de très délicats et sensibles tandis que d'autres sont très denses et durs. Les traitements doivent différer selon le raffinement de l'humain, que l'on ne peut mesurer avec une étiquette mais par la culture. Enthousiasmer le patient avec un humour sensible, l'inspirer avec une conversation noble est recommandé tandis que les discussions sur la maladie, les conflits humains, la corruption et la faible qualité des hommes politiques est à éviter totalement. Aujourd'hui, à part la médication, nombre des facteurs de guérison sont ignorés, incluant les différences entre les patients. Cela n'est point progressiste.

Le service peut être effectué par tous. Même si vous êtes impures et ignorants, vous pouvez vous engager dans le service. Mais vous devriez savoir que votre service est fondamentalement pour votre élévation. Il peut ne pas causer d'élévation à votre environnement. Le service continuel cause la purification nécessaire et amène la stabilité nécessaire. A moins d'être un initié, votre service souffre de mortalité. Il ne tend pas à être immortel. A travers le service, les mortels peuvent se transformer en immortels.

Les immortels ne regardent pas en arrière sur le bon travail accompli. Ceux qui le font et qui se dilatent du travail fait, demeurent mortels à jamais. L'envie de reconnaissance quant à son service réalisé conduit dans un bourbier. Celui qui tombe dedans ne peut jamais s'aider lui-même. Servir les autres n'est que la loi fondamentale de la Nature. Servez et soyez normaux. Ne laissez pas le service vous conduire à devenir anormal.

Le bonheur est ce à quoi tout humain aspire. Mais l'anxiété existe et même s'installe. Elle est l'invité indésirable qui s'introduit chez vous, transgressant le seuil. Le bonheur est l'invité tant attendu qui ne vient pas. L'anxiété n'a point besoin de porte pour entrer chez vous. Elle passe même par les murs de la résistance. Elle est aussi mystérieuse qu'un Maître de Sagesse ayant l'habilité de passer à travers les murs. C'est le paradoxe de la vie humaine.

Pourquoi l'anxiété, la peur, la suspicion, la tension, l'insécurité croissent si facilement dans l'humanité ? Pourquoi n'est-ce pas le Nouvel Age qui entre ? Il y a une grande attente dans le nouvel Age, notamment quant à son bonheur. L'invité non désiré se présente toujours tandis que la joie qui fut invitée n'est pas là. Les gens se souhaitent les uns les autres de doux rêves mais les cauchemars arrivent inévitablement. Quelle est cette énigme de la vie humaine ? Comment la surmonter ?

La clef est simple. Et puisqu'elle est simple, elle est souvent mal posée et même oubliée. La clef est avec la Nature. La Nature n'est pas centrée sur elle. L'homme - le produit de la Nature - est en revanche centré sur lui. Dès lors, il n'est pas dans le flot de la Nature et de la vie. Il nage à contrecourant et s'invite des problèmes. Ceux qui sont centrés sur eux-mêmes sont ceux qui se blessent eux-mêmes. A proportion d'être centré sur soi, on s'aveugle soi-même fermement. Lorsqu'on adopte le service, l'auto aveuglement cesse et tout commence à se dérouler.

Servir c'est essayer de voir le soi dans les autres. Le soi qui est au centre se déplace maintenant vers la circonférence puisque le soi est vu dans les autres et que le service est fait. Servir la vie environnante est le message de la Nature. Le service de soi est artificiel. A proportion de ce que l'homme apprend à servir son environnement autant qu'il se sert lui-même, l'expansion nécessaire survient, la peur et la suspicion se dissolvent, l'anxiété disparait, l'insécurité meurt, la foi nait sur le cadavre de la méfiance. Le bonheur point au loin et s'approche plus près. Nous avons appris cette clef au cours de nos vies. C'est la clef que nous aimerions transmettre à ceux qui voudraient s'ouvrir à l'expansion et à la beauté de la Nature. Ceux-là s'établiront dans le bonheur. Leur bonheur n'aura point de cause.