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  • Une sagesse à pratiquer
  • La sagesse est une connaissance appliquée
  • La sagesse se répand d'elle-même

Une sagesse à pratiquer

La sagesse est faite pour être pratiquée et non pour être continuellement commentée. Parler sans cesse des Maîtres, des Rayons et des Hiérarchies c'est manquer d'accomplir nos devoirs pour le présent.

La sagesse est une connaissance appliquée

Quand la connaissance est appliquée, elle devient sagesse. Nous obtenons beaucoup de connaissance mais celle-ci doit être appliquée dans la vie quotidienne, alors elle se transforme en sagesse. C'est à travers la sagesse que nous expérimenterons l'existence.

La sagesse se répand d'elle-même

Ne soyons pas anxieux de répandre la sagesse avant d'avoir travaillé avec elle. C'est une compréhension erronée de penser qu'on peut la répandre. Elle sait bien d'elle-même comment se diffuser. Elle n'a besoin que de canaux.

Bélier

Enseignements de la Sagesse
Les signes du zodiaque
Livre: Bélier - Le signe et le symbole

artwork from: www.stellarium.org; by: Johan Meuris : http://users.pandora.be/jomejom/; Copyright: http://artlibre.org/licence.php/lalgb.html

(La 1ère et la 2ème partie n'ont pas été traduites en français)

3ème partie

L’œuf cosmique

Dans le Livre des Morts Egyptien, on dit que le dieu Ra habite dans l’œuf du soleil. Il est décrit, comme il rayonne dans son oeuf (le soleil) et entre en activité dès que l’énergie du soleil s’éveille et lui donne une impulsion. Le dieu du soleil appelle: je suis l’âme créatrice de l’abîme céleste. Personne ne voit mon nid et personne ne peut briser mon oeuf. Je suis le « Seigneur ». Ra est le Puissant et l’œuf est le symbole de la lumière, de l’immortalité et de l’éternité.

La science de la sagesse orientale connait la semence du son Ra ou Ram en tant que son du feu cosmique qui pénètre l’espace. La symbolique de l’œuf forme une des clés principales de l’ancienne sagesse. Il est dit que le globe de l’espace se manifeste hors de l’obscurité de l’arrière-plan comme un oeuf brillant doré et que le créateur, Brahma habite en lui. L’homme cosmique est issu de l’œuf de la présence. Il se manifeste par le nombre 10: 1 représente le Je Suis du Seigneur, le zéro ou l’œuf la nature divine. Avant que la création ne se développe, elle a la forme d’un oeuf, ensuite celle d’un lotus en tant que principe se développant en permanence. La manière de penser poétique des voyants décrit que la mère du monde vit dans un lac plein de lotus qui représente les nombreux univers. Par le déploiement d’un lotus, la lumière de la « mère des mondes » se divise en 12 sortes de lumières différentes, rayonne dans les 7 niveaux de la création et leur donne lumière et vie. 12 x 7 donne le nombre 84, qui est lié avec Uranus et son parcours autour du soleil. Uranus est donc considéré aussi comme le plus grand soleil et règne au niveau spirituel sur le signe du feu cardinal du bélier.

D’après la loi des analogies, le globe du cosmos se déployant, le globe de l’espace qui nous entoure et l’œuf dans l’utérus sont d’après leur structure analogue. L’œuf grandit pendant les mois de grossesse dans le sein maternel comme le lotus de l’espace. Après la naissance l’homme suit son chemin à l’intérieur de l’œuf ou des sphères des 12 signes du zodiaque. La tige qui relie l’œuf à l’ovaire correspond au lever du soleil du jour, et à la naissance au signe se levant à l’Est du zodiaque, l’ascendant. Dans l’année solaire, cela correspond à l’équinoxe du printemps, avec lequel débute le signe du Bélier. La coutume, à Pâques de célébrer la fête de la résurrection du Christ ou de l’éveil de l’esprit avec des œufs, rappelle la réalité spirituelle profonde du principe cosmique de semence.

Germination d’une vie nouvelle

Le symbole du Bélier ♈ peut être représenté comme brin d’herbe avec deux feuilles se séparant et du milieu duquel la nouvelle génération de petits nœuds de feuilles d’herbe tendres émerge. Les herbes annuelles meurent – de même que presque toutes les sortes de céréales qui sont notre nourriture principale dans le domaine des plantes – en donnant leur fruit. Ils symbolisent donc par là semence et récolte du Karma. Le Bélier apporte la nouvelle semence, l’impulsion à un nouveau début ; du point de vue astrologique c’est donc le début de l’année. La semence du plan du cycle annuel à venir, provenant des cercles supérieurs est reçue par les grands initiés dans les heures de pleine lune du Bélier. Après réception du germe en Bélier, se produit le « trempage » en Taureau et en Gémeaux il sera manifesté. Déjà avant que le germe ne soit conçu, il existe déjà, mais non perceptible. C’est pour cela que l’on dit que le verbe était avec Dieu et qu’il est venu à l’homme. C’est seulement lorsque le verbe vient à l’homme que se développe sa semence en lui. Et la semence de l’idée se répartit alors dans les pensées et se manifeste plus tard : c’est la volonté qui propose une idée, que nous comprenons alors d’une manière juste et que finalement nous devrions réaliser intelligemment.

Instrument de transformation

Pour recevoir les semences du nouveau et le manifester, une pureté intérieure est nécessaire. Les 15 premiers jours du Bélier sont une période propice pour nous tourner vers l’intérieur et donner à nos sens un ordre meilleur. Les sons mantriques comme « Sri Ram » nous y aident. « Sri » représente l’éclat, la nature divine. Le son enflammé est prononcé de manière répétée et écrit afin de brûler les impuretés sur le plan physique, émotionnel et mental, pour rendre ainsi la personnalité transparente. Le son a la force de purifier, de protéger et de guider. Il aide à une transformation plus rapide et produit une exécution intuitive de la loi.

Les rituels sont un autre instrument. Les initiés utilisent les rituels pour remplir leur volonté et pouvoir ainsi effectuer de grandes tâches de manière efficace. Les flammes d’un rituel du feu servent à brûler les pensées impures et nous faire don de pensées pleines de lumière. Nous pouvons à l’aube nous asseoir devant une flamme, le corps étant propre, en regardant vers l’Est ou le Nord-Est et parler mentalement avec le feu : « Maître, brûle l’impur en moi et donne-moi la force ardente d’effectuer des actions de bonne volonté ». Les signes du feu du zodiaque en particulier – Bélier, Lion, et Sagittaire – comme les dimanches et les jeudis donnent beaucoup d’énergie de feu. Du reste, le nom du Maître Djwhal Khul, qui nous a donné le Traité sur le Feu Cosmique signifie «guirlande de flammes». Il a maîtrisé l’élément du feu et travaille donc à la transformation du feu du mental. Il sait comment cuisiner la sagesse et la servir pour la rendre savoureuse, de sorte que nous puissions la recevoir.

Prendre le combat à l’intérieur

L’énergie ardente de Mars domine le Bélier au niveau extérieur. Elle nous fait combattre tout ce qui se trouve sur notre chemin pour le conquérir et le vaincre. Force, détermination, engagement, irréflexion, et entêtement sont les thèmes principaux du type inférieur du Bélier. Il ne pense qu’à son but et à son action et non à la manière dont d’autres voient une chose. C’est le type de meneur énergique qui se précipite directement sur ce qu’il veut atteindre – peu importe combien de guerres, combats et opposition il peut y avoir.

Le combat extérieur résulte de trouble intérieur. Sur le chemin spirituel nous devons apprendre à prendre le combat à l’intérieur et à combattre avec la propre personnalité. Un bon gouvernement au lieu de combattre d’autres nations, combattra avec ses propres faiblesses intérieures. C’est seulement lorsque nous emmenons le combat à l’intérieur que nous sommes capables de surmonter le côté inférieur et véhément de Mars. Ainsi s’éveille lentement le discernement et avec cela la lumière de la sagesse. Le mental éclairé est Mercure, le régent supérieur du Bélier. Lorsque la lumière dans la tête devient de plus en plus grande, Uranus devient alors le régent du Bélier. C’est le rayon de lumière de l’intuition qui est reçu des centres supérieurs de la tête. Le Bélier passe donc pour le signe solaire le plus rayonnant et le plus illuminé, représentant la partie supérieure de la tête et la lumière de midi au courant de la journée.

Celui qui reconnaît la lumière dans la tête s’élève au royaume divin. Si par contre nous augmentons en savoir sans sagesse et modestie, c’est la fierté de nos accomplissements qui croît. Dans la sagesse orientale, il y a l’histoire de Daksha, un homme très intelligent et adroit. Il était très fier de ses capacités. L’histoire raconte que Daksha a été humilié par le Maître, sa tête ayant été coupée et remplacée par la tête d’un agneau, qui se développa plus tard en bélier. L’échange de la tête représente symboliquement l’échange du plan individuel par le plan divin. Il est conseillé chaque année dans le mois du Bélier de penser à cette histoire, de sorte à accorder le plan personnel avec le plan divin et à commencer ainsi le cycle annuel de manière juste.

4ème partie

Le cercle et le début

Le cercle est un symbole de l’existence éternelle qui n’a ni début ni fin. Un cercle est formé à partir de son centre, il n’a pas son origine à partir de la périphérie mais du point central. Dans le centre nous pouvons voir le début de toutes les choses, comme elles se développent et se désagrègent à nouveau. Nous pouvons de la périphérie reconnaître uniquement ce qui est déjà formé, mais pas comment. Les personnes gouvernées par l’intellect ne bougent qu’à la périphérie et ne peuvent atteindre le centre. Debout dans notre centre, nous voyons les choses et les événements à l’arrière-plan de l’existence éternelle. C’est pour cela que les écritures disent : « Homme, connais-toi toi-même, n’essaie pas d’abord de comprendre les autres ».

Lorsque nous marquons un événement comme début, il nous faut en désigner un autre comme fin. C’est un concept de notre mental, un cadre que nous plaçons. On obtient une autre sagesse, selon le point où nous commençons avec la subdivision. Le cercle de l’année solaire a quatre points du début : les équinoxes de printemps et d’automne ainsi que les solstices d’été et d’hiver. On peut également pour subdiviser le temps, prendre les cycles lunaires comme base et on obtient ainsi l’année lunaire, qui est utilisée par quelques nations et religions. Il y a aussi certaines personnes qui prennent le cycle de Venus comme base pour une année. Avec le cycle de Vénus, on travaille avec la ligne de l’immortalité, les cycles lunaires soulignent l’influence du passé, les cycles solaires de la conscience.

Le début actuel de l’année usuel du premier janvier ne correspond à aucun des cycles mais est une date, qui a été fixée délibérément dans un temps plus récent, sans connaissance de la sagesse ancienne. Les mois de septembre, octobre, novembre et décembre comprennent les chiffres latins 7, 8, 9 et 10 et indiquent l’ordre ancien : si décembre est le dixième mois, il ne peut être la fin de l’année, mais c’est janvier qui est le onzième et février le douzième mois. Mars avec l’équinoxe à 0 degré en Bélier est alors le début du nouveau cycle annuel. C’est aussi ainsi que les enseignements de la sagesse le voient. Si nous cherchons à vivre selon les valeurs éternelles, nous devrions suivre cette compréhension, un savoir profond du temps nous est alors révélé. Nous ne devrions cependant pas refuser les habitudes sociales existantes mais les respecter. A chaque fois que plusieurs planètes entrent dans le Bélier, c’est une période de commencement.

Chaque année lorsque le soleil traverse l’équinoxe du printemps, le Bélier met à disposition les énergies ardentes pour les changements. La vie reçoit une impulsion vigoureuse, de sorte qu’elle ne se meut pas en cercle mais avance en forme de spirale. Le soleil représente la conscience et tout comme les plantes qui maintenant cherchent à s’élever et commencent à fleurir, la conscience individuelle a elle aussi l’occasion de s’élever (spring up). C’est pour cette raison que la saison qui commence alors s’appelle en anglais « spring », printemps. Nous devrions, lorsque nous voyons le printemps extérieur, désirer ardemment le printemps intérieur. L’esprit devrait s’éveiller, se concentrer, passer au travers de l’égoïsme individuel et s’élever vers les niveaux supérieurs.

Visualisation méditative

Le signe du Bélier gouverne la tête. La méditation dans le mois du Bélier conseille de méditer sur le symbole ( ♈ ) du Bélier. Il part de la pointe du nez et se sépare par les sourcils. Nous pouvons imaginer que nous sommes un lotus qui se déploie vers le haut à partir des sourcils. Nous nous représentons alors le nez comme étant la tige du lotus, les sourcils comme les premières feuille séparées en deux du lotus et le front et la partie supérieure de la tête comme une boule de lumière qui est dans ce lotus. Nous pouvons alors de manière contemplative nous imaginer que la partie supérieure du lotus a 1000 dimensions, comme un diamant bien ciselé qui répand une lumière rayonnante. Le mantra pour cette méditation est SOHAM, ce qui signifie « Cela je suis » : nous ne nous identifions plus avec la vie individuelle de notre personnalité mais avec la grande vie, comme la vague qui s’identifie avec l’océan. SOHAM est le chant du souffle, du principe de pulsation. SO s’exprime par l’inspiration et HAM par l’expiration. Le son SO est à visualiser à partir du centre de la tête et le son HAM à partir de la gorge. Avec cela nous devrions inonder consciemment la partie entre la gorge jusqu’au centre de la tête, lorsque nous entonnons le son intérieurement.

Le programme de l’année

Le Bélier comprend le potentiel de tous les autres signes, nous pouvons vivre en lui l’énergie de l’année entière sous forme de graine. C’est ainsi que ceux qui savent apprennent en Bélier le plan de l’année. C’est aussi pour nous un moment propice à faire un plan pour l’année et à envisager des améliorations. L’équinoxe propose une occasion de regarder à l’intérieur, de réviser notre manière de vivre et de réfléchir dans quels domaines nous pourrions améliorer quelque chose. Dans notre comportement avec le temps, manger, boire, dormir, avec l’argent ou avec nos prochains.

Il est conseillé depuis les temps anciens aux étudiants spirituels de se consacrer intérieurement à eux-mêmes dès le début du Bélier, et de vivre dans une pureté extrême, afin de s’accorder aux énergies du Bélier. Ils essayent ainsi de manger, boire et parler peu, en vue de s’unir à la plus grande perception possible. Ils se consacrent surtout dans la période de la nouvelle lune en Bélier à la pleine lune à un programme de yogi, afin d’amener les cinq sens dans un état d’équilibre, de les ordonner et ainsi de les garder dans un bon état pour le reste de l’année. Notre programme annuel dépend considérablement de notre orientation pendant ces 15 jours.

Brider les chevaux

Les sens sont comparés à des chevaux sauvages, indomptables, gouvernés par Mars, le régent du Bélier. Ils nous tirent vers l’extérieur et nous font courir après les choses matérielles. Nous gaspillons par-là nos énergies, sommes fatigués et épuisés. Là ce sont les chevaux qui décident où le véhicule va et non pas le conducteur. Cela peut aller si loin que le véhicule se brise, c’est à dire que le corps devient malade à la suite d’une vie mauvaise et excessive et meurt. En donnant un ordre aux sens, nous prenons les rênes en mains. Nous neutralisons grâce à notre pouvoir de discernement l’activité négative, impétueuse de Mars. Mercure devient alors le régent du Bélier et nous transmet la lumière de l’âme. La lumière ne vient pas d’elle-même mais apparaît lorsque nous appelons l’âme et la présence du Maître.

Pour celui qui vit au niveau de l’âme, Uranus devient alors le régent du signe. Uranus provoque de subits changements. Sa devise est: «sois ouvert à l’inattendu, à de nouvelles possibilités.» Uranus introduit des travaux qui sont en accord avec le plan, qui donnent une nouvelle direction à la vie et qui sont de longue durée. Lorsqu’Uranus repassera par le Bélier à partir de 2011, cela stimulera des activités qui apporteront des changements porteront loin.

C’est un savoir ancien que le Bélier présente l’occasion de s’élever à des stades supérieurs de l’existence. La fête de Pessah a lieu donc traditionnellement en Bélier, le Vendredi Saint, la « Passover », un passage dans les cercles supérieurs de l’existence. En accord avec ceci, le Maître Jésus l’a annoncé par la mort et la résurrection. Les cieux sont à ce moment ouverts, et avec une préparation et orientation justes, nous pouvons recevoir les énergies qui affluent.

Sources: K.P. Kumar: Hercule: L’Homme et le Symbole. / div. Notices de séminaires - E. Krishnamacharya: Astrologie Spirituelle). The World Teacher Trust - Dhanishta - A. A. Bailey: Astrologie Ésotérique, Lucis-Trust, Genève. ( www.netnews.org / www.lucistrust.org ).