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  • Une sagesse à pratiquer
  • La sagesse est une connaissance appliquée
  • La sagesse se répand d'elle-même

Une sagesse à pratiquer

La sagesse est faite pour être pratiquée et non pour être continuellement commentée. Parler sans cesse des Maîtres, des Rayons et des Hiérarchies c'est manquer d'accomplir nos devoirs pour le présent.

La sagesse est une connaissance appliquée

Quand la connaissance est appliquée, elle devient sagesse. Nous obtenons beaucoup de connaissance mais celle-ci doit être appliquée dans la vie quotidienne, alors elle se transforme en sagesse. C'est à travers la sagesse que nous expérimenterons l'existence.

La sagesse se répand d'elle-même

Ne soyons pas anxieux de répandre la sagesse avant d'avoir travaillé avec elle. C'est une compréhension erronée de penser qu'on peut la répandre. Elle sait bien d'elle-même comment se diffuser. Elle n'a besoin que de canaux.

Vie Rythmique

Rythme magnétique

Rhythm Celui qui observe la nature reconnaitra qu’il y a un système et un rythme. L’action de la nature est exactement prévisible, le degré d’imprévisibilité est minime: l’arrivée des saisons, la croissance de la faune et de la flore, les mouvements des planètes autour du soleil, autour d’un soleil central – ils ont tous un rythme et une périodicité suivis par la nature. En conséquence, toute la création reste équilibrée.

Nous atteignons nous aussi un équilibre, si nous développons un bon rythme ainsi qu’un système. Le rythme conduit à la manifestation de courants électromagnétiques. Cela nous rend magnétique et provoque un réarrangement de nos lignes de forces intérieures: les courants magnétiques qui étaient auparavant bloqués commencent à circuler. Un morceau de fer devient aimant grâce à la structure ordonnée des atomes. Ainsi il peut également magnétiser d’autres morceaux de fer dans son entourage. Celui qui est empreint de la présence du Divin inspire et magnétise son entourage par ses regards, ses attouchements et sa parole. L’invocation et la visualisation d’un Maître dans la méditation magnétise également. C’est comme si on appelle un aimant et qu’on est chargé de l’énergie pour pouvoir travailler pour son prochain.

Si le rythme est détruit, cela porte préjudice au fleuve de la force de vie, le flux du prana. C’est la cause de la maladie, du dépérissement et de la mort. Par une activité rythmique de l’âme a lieu la guérison. La guérison est un processus qui écarte les empêchements à un flux libre de l’énergie de l’âme. Le rythme enlève également les blocages tels que fatigue et conflit. La fatigue due au travail quotidien est normale.

Intérêt, humour, et patience sont les moyens contraires à la fatigue. Si nous ne portons pas un intérêt profond à nos devoirs, la routine quotidienne devient une affaire morte. La méditation et la prière, effectuées avec routine n’apportent pas de fraîcheur. La nature propose chaque jour quelque chose de nouveau. Si nous en sommes en mesure de voir le nouveau qui nous parvient quotidiennement avec la même routine, nous l’avons alors transformé en un rituel. La routine est en forme de cercle et reste sur place, le rythme effectue un mouvement en forme de spirale. Le courant libre, rythmique de l’énergie élève et développe la conscience.

Le rythme nous aide à organiser l’activité de vie matérielle et à construire une pratique spirituelle continue. Il doit y avoir un rythme dans chaque aspect de vie: au travail, au repos en mangeant. En priant, en méditant et en étudiant. Toutes les activités de notre vie doivent être rythmiques. L’énergie du septième rayon, est appelée en Orient Svaraj ce qui signifie „se gouverner soi-même“. Le premier pas sur le chemin de l’initiation est que nous nous gouvernions nous-mêmes et permettions aux autres de se gouverner eux-mêmes, mais que nous ne leur permettions pas de nous gouverner. Lorsque nous prenons chaque jour un rythme et le suivons de nombreuses années avec un intérêt intérieur – par exemple, méditer matin et soir tous les jours au même moment – le septième rayon nous procure alors, comme le dit le Maître Djwhal Khul, „des résultats surprenants magiques“.

Etablir un rythme

La plupart des gens n’organisent pas bien leur vie, ils se laissent déterminer par l’extérieur. La vie extérieure développe tellement de programmes pour des engagements qui nous entraînent hors de la vie intérieure. Nous avons développé un tel système à l’extérieur que nous y somme enfermés. La vie à organiser du côté économique, familier et social est nécessaire mais jusqu’à quel degré? Les enseignements de la sagesse disent que, à la base d’une vie mesurée économique au-dessus du carré.

Tant que nous n’avons pas le rythme juste dans la vie extérieure nous ne pouvons pas méditer. Nous nous asseyons peut-être matin et soir, notre pensée cependant se porte sur des choses extérieures. Elle nous rappelle les évènements de la journée et les conversations que nous avons eues avec les gens. Même en ramenant de temps en temps la pensée, elle en repart aussitôt. Beaucoup ne sont pas continus dans leurs exercices car les situations de vie dérangent très souvent la pratique. En général notre corps, notre langue (manger, parler) et notre pensée n’acceptent pas également le rythme que nécessite la pratique spirituelle, du fait qu’ils sont habitués à ne pas avoir de rythme. La personnalité nous vainc avec facilité. Autant que nous réussissons à remplir nos devoirs et responsabilités, autant il nous sera permis de nous intérioriser.

C’est un fait que nous avons plus d’échecs que de succès, lorsque nous essayons d’adopter un nouveau rythme, car la force de l’ancien rythme se met contre nous. Rions ou sourions de nos échecs. N’essayons surtout pas d’en chercher les raisons à l’extérieur: toutes les raisons ne se trouvent qu’à l’intérieur. Chacun devrait s’orienter à son propre rythme et le suivre comme un rituel. Ce que nous nous jugeons juste ne l’est pas forcément pour autrui. Nous devrions le comprendre et le respecter et ne pas le commenter. Nous devrions nous en souvenir lorsque nous désirons aider quelqu’un à vivre de manière juste. Personne ne peut aider une autre personne qui ne s’aide pas elle-même à trouver un nouveau rythme.

Respiration rythmique

Lorsque nous avons nous l’intention de nous imposer un rythme, le travail avec la respiration nous y apportera de l’aide. Se relier à la respiration est le moyen direct pour atteindre l’âme à partir de la personnalité. L’âme respire et par là les formes vivent. La pulsation rythmique est la musique de l’âme. Lorsque nous nous occupons de la respiration, nous nous occupons d’un effet de l’âme et nous nous en approchons ainsi lentement. Lorsque nous observons la respiration et la rétablissons dans un rythme, notre vie gagne également un aspect rythmé.

Respirer consciemment conduit le mental à la respiration et l’aide à se détacher de l’objectivité. Un rythme et une attitude de détachement envers les actions mondaines ainsi que de bon motifs lors des actions sont les obligations nécessaires pour pouvoir travailler avec la respiration. La respiration est affectée par nos pensées colorées d’émotions: lorsque nous sommes irrités ou trop actifs, ou bien lorsque nous avons peur, tout cela, ce sont des qualités qui appartiennent au mental concret et qui dérangent le rythme de la respiration. Sommes-nous calmes mentalement, la respiration se calme et nous atteignons peu à peu un état dans lequel il n’y a plus de respiration, uniquement encore la pulsation subtile du souffle de l’âme.

Il est conseillé, au moment du lever et du coucher du soleil de respirer respectivement consciemment 27 fois (3 x 3 x 3). La respiration devrait être consciente, lente, douce, profonde et régulière. Cela augmente la capacité de résistance contre la maladie et a des effets étonnants sur la santé: la force de vie est apportée par le corps vital, le sang enrichi d’oxygène et notre vie pénétrée d’énergie spirituelle. A un stade avancé, lorsque le mental et la respiration sont unis de manière consciente, nous reconnaissons que nous agissons en tant qu’aspect de conscience et de vie qui se rencontrent dans le cœur. Si nous pouvons nous identifier avec l’âme et la respiration, nous nous relions par la continuité dans le rythme avec la volonté cosmique et vivons ainsi au-delà de la mort: la pulsation de l’âme est en dehors du fonctionnement du mental et se poursuit, même lorsque nous quittons notre corps: le corps est mis dans la tombe ou est incinéré, nous cependant nous partons du niveau physique avec la pulsation.

Tous les rythmes et les rituels visent finalement à transformer la matière de notre corps d’une manière naturelle, pour permettre un développement plus rapide. Pour cela il nous faut le rythme dans notre vie quotidienne, une attitude détachée et un sens pour l’offrande et le sacrifice. Notre corps est le temple, dans lequel l’âme vit, le lieu du rituel sacré. Plus nous nous sacrifions dans le service envers nos prochains – en temps, argent, en énergie de vie - plus nous sommes libérés de la personnalité et pouvons entrer dans le temple du cœur. Ainsi le rituel et le rythme agissent comme sacrement, afin de changer et d’élargir la nature de l’être humain.

Sources: K. P. Kumar: Hercules / Venus / div. notices de séminaires. The World Teacher Trust / Dhanishta, Visakhapatnam, Inde.