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  • Une sagesse à pratiquer
  • La sagesse est une connaissance appliquée
  • La sagesse se répand d'elle-même

Une sagesse à pratiquer

La sagesse est faite pour être pratiquée et non pour être continuellement commentée. Parler sans cesse des Maîtres, des Rayons et des Hiérarchies c'est manquer d'accomplir nos devoirs pour le présent.

La sagesse est une connaissance appliquée

Quand la connaissance est appliquée, elle devient sagesse. Nous obtenons beaucoup de connaissance mais celle-ci doit être appliquée dans la vie quotidienne, alors elle se transforme en sagesse. C'est à travers la sagesse que nous expérimenterons l'existence.

La sagesse se répand d'elle-même

Ne soyons pas anxieux de répandre la sagesse avant d'avoir travaillé avec elle. C'est une compréhension erronée de penser qu'on peut la répandre. Elle sait bien d'elle-même comment se diffuser. Elle n'a besoin que de canaux.

Les Cinq Sens

Le pont entre l'extérieur et l'intérieur

The 5 Senses Les enseignements de la sagesse orientale nous informent qu'au début de la création il y eut une crise : quand les Dévas eurent créé la planète et les êtres vivants, les êtres lumineux - que nous sommes dans notre intérieur - restaient toujours complètement tournés vers l'intérieur. Ils n'avaient pas de sens pour se réjouir de la beauté objective. Au début, ils n'avaient aucune volonté de se tourner vers l'extérieur car ils voulaient rester connectés à l'UN. Un pont dût être créé entre le côté subjectif et le côté objectif de la création. Les instruments avec lesquels l'homme intérieur s'ouvre au monde objectif sont le mental, les sens et le corps. Les sens sont les cinq forces du mental, cinq angles différents de réflexion. Grâce à eux, le mental coule à l'extérieur selon différents niveaux de vibrations. Les objets des sens stimulent l'activité du mental et forgent l'attention de l'extérieur. Les organes des sens - oreilles, peau, langue, nez, yeux - sont les canaux par lesquels nous recevons des informations de l'extérieur au moyen des cinq sens - audition, toucher, vue, goût, odorat. La formation des sens se réalisa avec l'aide des Prachetas. En Sanskrit, Cheta signifie conscience et les Prachetas sont les intelligences qui apportèrent la conscience à l'extérieur au travers du développement des sens et qui sont les cinq sensations actives en nous. Dans la Bible, cet événement est symboliquement représenté avec l'histoire d'Adam et Eve. Ils étaient heureux dans le Jardin d'Eden jusqu'à ce que le serpent arrive et qu'Eve, attirée par les sens du goût et du toucher, goûte la pomme. La conséquence est qu'ils « chutèrent » au travers de l'involution dans l'objectivité et reçurent des manteaux de peau.

Le développement des sens

Le développement des sens a été un long processus. La Doctrine Secrète relate comment un sens s'est développé sur des éons dans chaque race-racine jusqu'à ce que l'on possède aujourd'hui cinq sens. Dans le futur, deux autres seront ajoutés. Le premier sens fut l'audition et devint opératif pendant la première race. Cela est lié à la formation de l'oreille, avec l'éther en tant qu'élément et avec le son. En ce temps, les autres sens n'existaient que de façon rudimentaire. La deuxième race développa le toucher en rapport avec l'élément air et la peau. Avec le feu c'est le sens de la vue et le développement de l'œil qui se développa dans la troisième race, le goût et la langue vinrent avec l'élément eau dans la quatrième race, dans la cinquième race l'odorat et le nez vinrent avec l'élément terre. Les cinq sens basiques sont maintenant développés. Le sixième sens est l'intuition avec lequel nous pouvons atteindre le plan bouddhique. Une part de l'humanité a déjà commencé à développer ce sens. Le septième sens nous permettra d'avoir l'expérience du plan atmique, de l'unité. Chez un nouveau-né les sens sont éveillés et stimulés quand la sage-femme lui donne une tape. Cela se poursuit avec le toucher quand on l'embrasse ou quand on le passe de l’un à l’autre. Avec le lait ou le miel à sucer, on l’introduit dans le goût. En regardant dans ses yeux et en lui disant papa et maman, il apprend la vue. Le nez apprend avec les odeurs, l'audition se stimule avec les paroles et la musique. L'enfant a besoin de cinq années pour activer les cinq sens. Ensuite, on devrait enseigner comment se tourner vers l'intérieur et comment en revenir. C'est une tache importante de l'éducation que d'enseigner le retour vers l'intérieur de concert avec l'entraînement à la perception extérieure. En conséquence, dans l'Inde ancienne les enfants étaient initiés à cinq ans. Ils recevaient le mantra aux cinq syllabes « OM Nama Sivaya » qui appuie la coopération des organes des sens et du corps. Il ordonne les cinq sens, les harmonise au mental et aide à établir une volonté positive, dynamique et effective. Le nombre de ce mantra est 5 et il est chanté en multiples de 5.

L'usage des sens

Son signe est l'étoile à cinq branches, un symbole important pour la méditation : méditer sur cette étoile dans notre cœur aide l'âme à s'exprimer au travers du mental, des cinq sens et du corps. Au début l'étoile est sombre et quand elle est devenue une étoile blanche radiante, les cinq sens sont maîtrisés par le mental, guidés par la sagesse du discernement. A l'aube il est bon de prendre la position de l'étoile à cinq branches en regardant vers l'est, en entonnant le mantra aux cinq syllabes et de ressentir comment la lumière entre en nous et purifie nos cinq sens ainsi que notre corps. Les cinq sens sont symboliquement représentés comme cinq chevaux blancs avec lesquels nous pouvons apprendre du monde et faire des expériences. Un cheval blanc signifie un sens purifié travaillant en accord avec la loi et à travers un mental pur. Avec les chevaux nous sommes conduits à l'extérieur et nous rencontrons un nombre incalculable de possibilités d'expériences. Un usage excessif et mauvais des sens nous lie à l'objectivité et nous devenons esclaves des sens. Nous nous affairons activement à répondre aux influx entrants des sens et le mental se fait prendre : nous sommes inquiets de gagner de l'argent, soucieux pour notre famille et notre santé. Même quand nous nous tournons vers l'intérieur, l'activité des sens se poursuit grâce aux impressions stockées dans la mémoire. L'usage excessif des sens peut même mener à des dommages physiques : la musique trop forte est nuisible aux oreilles, la lumière trop vive aux yeux, trop manger est mauvais pour la digestion. Des maladies peuvent être transmises en buvant de l'eau impure ou par le toucher, spécialement via le sexe. De même, négliger l'usage des sens pendant des années conduit à une dégénérescence : si l'on vit dans le noir, le sens de la vue se perd ; une vie sédentaire sans exercice peut être dangereuse pour les organes. Le contact bénéfique de l'esprit avec son environnement par les sens est apaisant. Une combinaison harmonieuse de couleurs, de sons, de goûts et d'odeurs promeut la santé quand elle est régulièrement donnée. Il y a différents plans des sens. Avec le toucher nous expérimentons en général le plan physique qui peut être grossier ou fin. Il y a cependant aussi le toucher émotionnel du magnétisme inférieur, un toucher éthérique qui conduit la force vitale et finalement un toucher de la lumière transmise par l'âme. Un guérisseur peut raffiner son sens du toucher jusqu'à transmettre l'énergie de l'âme au patient par les pensées, les regards, les paroles et le fait de toucher physiquement avec ses mains. Les gens avec un sens hautement raffiné du toucher ne touchent jamais nos corps ni nos émotions ni nos opinions personnelles. Ils touchent silencieusement notre être, lui donne un équilibre intérieur et nous renforcent.

Ce n'est pas le but des sens que d'être liés à l'objectivité. Ils servent pour entrer en contact avec l'objectivité, pour faire l'expérience correspondante et ils retournent ensuite à leur source. C'est appelé le détachement dans les écritures. Ce n'est pas une séparation pénible mais un retrait volontaire à l'intérieur. Tandis que les expériences des sens nous donnent un instant de joie limité, la joie intérieure est illimitée. Nous pouvons retirer les sens en les plaçant dans un sens : l'ouïe. En prononçant le son OM, d'abord à voix haute puis en pensée en écoutant sa prononciation mentale. Avec cette écoute nous pouvons expérimenter le son silencieux du silence. Une étape importante pour se libérer de l'attrait des sens vers l'objectivité est le service de l'humanité. A travers le service, nous nous libérons de notre ego, ainsi, les sens sont synchronisés et synthétisés. Quand nous mettons cette connaissance en pratique, nous surmontons doucement notre limitation par les cinq sens.

Le crocodile et la tortue

Ce processus est illustré par deux symboles, le crocodile et la tortue. La tortue peut retirer ses quatre pattes et sa tête dans sa carapace. Elle a la possibilité de se tourner vers l'objectivité et de se retirer à nouveau vers la subjectivité. Le crocodile ne le peut pas ; il a une prise solide et conserve fermement ce qu'il a saisi. L'homme qui est prisonnier de ses sens dans l'objectivité est comparé au crocodile. Le mot sanskrit pour crocodile est Makara, signifiant littéralement les cinq doigts de la main et donc les cinq sens. Son symbole est l'étoile à cinq branches, qui s'applique au mois du Capricorne dont le signe est un être similaire à un crocodile. Il dit que l'homme en tant que crocodile, Makara, doit se transformer en une tortue, Kurma, pour devenir un Kumara, un Fils de Dieu. Il applique le pouvoir d'agripper du crocodile à l'égard de l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur. Le Maître agrippe les âmes et relâche les personnalités. Ainsi, rien dans le monde objectif n'accroche le Fils de Dieu car il est fermement attaché à l'esprit.

Sources: K.P. Kumar: Guérison spirituelle / div. notices de séminaires / E. Krishnamacharya: Ayurveda. World Teacher Trust - Dhanishta, Visakhapatnam, Inde.