Présentation du livre

La Science de l'Homéopathie

par le Dr. Ekkirala Krishnamacharya Autres livres sur la Guérison

La Science de l'Homéopathie

Brève description:
Ce petit livret contient les notes que le Maître EK utilisa pendant des années pour enseigner. Il avait une vaste expérience dans la pratique et l'enseignement de l'Homéopathie. La définition de la santé, les symptômes, les maladies aigües et chroniques et leur traitement, ainsi que l'étude des principes de base de l'homéopathie sont donnés de façon claire et impressionnante.

Ce livret n'est pas seulement intéressant pour les homéopathes, qui y trouveront de profondes intuitions, mais aussi pour les non experts s'intéressant à connaître la sagesse sous-jacente de l'homéopathie.

Contenu:

Qu’est-ce que la santé; Maladies aiguës et leur traitement ; Maladies chroniques et leur traitement ; Le médecin comme guérisseur ; Dilution et puissance ; sur les symptômes ; Le traitement se déroule-t-il de manière correcte; Maladies chroniques ; Particularités dans le traitement des maladies chroniques.

Kulapathi Book Trust, Visakhapatnam, Inde 2000-2

Le livret n’est pas encore publié en français, seulement en anglais et allemand.



PDF (anglais)
Concernant l'auteur
Commander

Échantillon de Lecture

Chapitre 3. Les Maladies Chroniques et leurs Traitements

Il existe deux sortes de types de maladies: chroniques et aiguës. On a déjà donné quelques informations sur les maladies aiguës. On entend par maladies chroniques des maladies se prolongeant sur une longue période, qui provoquent de nombreuses complications en cours du traitement et qui sont difficiles à guérir. C'est l’opinion générale quant aux maladies chroniques. Même les médecins des systèmes médicaux dominants sont de cet avis. Lorsque des maladies aigües telles que la pneumonie ou la bronchite se compliquent, dû à un traitement erroné, elles s'étendent sur une longue période et causent de nombreuses difficultés. Les médecins bourrent le malade de puissants médicaments et après quelques semaines nomment les maladies comme étant «chroniques ». Les médicaments qui dans de tels cas, sont à nouveau prescrits pour une longue période ajoutent aux complications déjà existantes leurs propres effets négatifs. La maladie aiguë d’origine se mélange avec les complications qui en suivent et ne peut plus être observée telle qu'elle. Tous ces cas peuvent être taxés de fausses maladies chroniques .

En dehors de cela il existe aussi de vraies maladies chroniques ayant leurs propres caractèristiques. Elles ne montrent que deux stades, l’incubation et la progression. La culmination ne comprend jamais une guérison naturelle, car la maladie tue inévitablement le malade s'il n’est pas médicalement et convenablement traité à temps. Les maladies aiguës sont guéries en peu de temps alors que de vraies maladies chroniques tuent le malade après un certain temps. La durée d’incubation est plutôt lente et dure un certain temps. La progression d’une maladie chronique est également trop lente pour que l’on s'en occupe correctement. Les symptômes et la souffrance sont plutôt passifs et se développent lentement. Ils ne sont jamais violents jusqu’à ce qu’il soit trop tard. La maladie se déroule sourdement, sans se montrer vraiment. Elle existe cachée dans le corps et rend la personne réceptive à toutes sortes de maladies aiguës. Lors de sa progression, elle ne provoque jamais de crise suffisamment forte pour que l’on soit obligé de s’en occuper. Vers son acmé, elle prend la forme d’une maladie inguérissable qui attaque quelques parties du corps, provoque des changements des tissus inguérissables. Le patient subit une fin douloureuse. La tuberculose, les maladies du foie, des poumons et du cœur, les abcès, les kystes et les tumeurs internes comme les maladies des glandes sont quelques points culminants de réelles maladies chroniques. Les maladies comme le cancer, pneumonie, diabète, anthrax, gangrène et paralysie sont d’autres exemples des points culminants d’une maladie chronique.

Malheureusement on considère ces points culminants comme maladies indépendantes et on les traite sans succès avec toute la force de la médecine. Le patient n’est jamais guéri à ce stade et est sûr de mourir comme patient.

On devrait reconnaître et traiter les vraies maladies chroniques dès les premiers stades. Au début, lorsqu’elles sont encore guérissables, elles existent comme partie du comportement de la personne. Elles n’influencent jamais aucunes partie ou organe du corps. Elles descendent au cours du temps dans le tissu physique et détruisent le corps. Le médecin ignorant nomme la maladie d’après l’organe atteint comme maladie de cet organe. Il se concentre sur le traitement de cet organe. Un tel traitement ne peut apporter qu’un soulagement, un soulagement cependant n’est pas la guérison. Au fur et à mesure du temps, l’apaisement se révèle vain. L’apaisement dissimule l’état réel du patient pendant que la maladie progresse secrètement. Les médicaments forts qui sont pris à plusieurs reprises appellent leurs propres maladies qui attaquent d'autres organes.

C’est ainsi que la maladie et les médicaments poussent le patient vers la tombe. On multiplie le nom des maladies relativement aux régions touchées par celles-ci. On découvre ainsi chaque année des centaines de nouvelles maladies. Lorsqu’une maladie se déroule secrètement et attaque alors le cœur, on est alors appelé « malade du cœur ; s’agit-il du foie, on est alors un malade du foie etc. On considère ces noms comme les maladies. Nous entendons alors parler de troubles digestifs, problèmes intestinaux, gynécologiques et utérins, maladies des reins etc. Nous entendons également parler de maladies des yeux, des oreilles, du nez, de la gorge, maladies mentales etc. Il est de notre de devoir d’écarter les noms et de regarder réellement de manière scientifique les maladies chroniques à la base.

En conséquence il n’y a que trois vraies maladies chroniques qui sont à observer et à guérir de façon pratique. Elles n’apparaissent jamais dans une partie quelconque du corps. Nous devons reconnaître leur existence à l’aide des particularités dans le comportement du patient et les traiter assez tôt. Du fait que ces vraies maladies chroniques forment une partie du comportement et que le comportement est une partie de la personne, leur traitement doit être dirigé sur la personne et absolument pas sur la maladie.

On doit choisir un médicament qui change le comportement du patient au lieu de guérir une maladie supposée dans une partie quelconque du corps. Lorsque par exemple on dirige le traitement sur le sucre dans l’urine d’un malade du diabète, on n’aura jamais de succès.

C’est le patient qui doit être soigné et non pas le sucre dans l’urine. Les médecins sont en combat permanent contre le sucre dans l’urine et constatent finalement leur défaite. Pour avoir un vrai résultat, il faut choisir une autre approche. Il faudrait observer les particularités dans le comportement du patient. Il faudrait étudier les situations dans lesquelles le patient est énervé, méfiant, jaloux etc. Son alimentation, son sommeil et repos devraient être soigneusement observés. On devrait noter les anomalies dans son comportement et les considérer comme symptômes. C’est à partir de cela que s’assemble l’ensemble des symptômes. Il faudrait choisir de manière bien réfléchie un remède, qui a des analogies avec l’ensemble des symptômes et le donner au malade. Sa maladie (l’ensemble des anomalies) est guérie et le sucre dans l’urine disparaît. Prenons l'exemple d'un patient ayant du sucre dans ses urines, souffre de chaleur, de peurs, a une respiration peu profonde, des boursouflement et des sensations d’étouffement. Il a également des sensations de brûlure et des sensations perçantes aux pieds et aux mains. Le visage et les yeux sont boursouflés et enflés, les pieds montrent des œdèmes, les yeux rouges et humides. Les yeux brûlent et les paupières piquent. Il a très soif et se sent bien par des applications d’eau froide. Ces informations suffisent à le guérir (pas le sucre dans l’urine). L’ensemble de ses sensations, ses sentiments et son comportement indiquent une ressemblance avec le remède Apis Mellitus, qui lorsqu'il sera pris guérira l’ensemble. Avec ceci, le sucre dans l'urine disparaîtra…