Présentation du Livre

La Sagesse du Ciel

par le Dr. Ekkirala Krishnamacharya Autres livres section Astrologie

La Sagesse du Firmament

Brève Description :
L’astrologie nous aide à tout comprendre sur nous mêmes ainsi que sur le monde qui nous entoure. Nous pouvons reconnaître quel moment est pour nous le plus propice pour réaliser quelque chose et ce qui est à réaliser. Nous pouvons de même reconnaître à quel moment nous devons faire certaines choses dans la vie. Nous pouvons reconnaître quand notre bonne graine germe.

Le Maître E.K. possède la clef maîtresse de l’astrologie. “La Sagesse du Ciel” est un rayon de lumière provenant du MAÎTRE et destiné à venir en aide aux étudiants sincères. Celui qui lit et comprend les onze chapitres présentés dans ce livre sera mieux équipé pour effectuer des transactions de lumières dans la vie.

Contenu :
Astrologie et sa signification; Astrologie des écritures; L’astrologie védique; Les mondes à l’intérieur des mondes; La validité du zodiaque; L’influence des planètes ; L’heure dans l’espace ; La nature du temps ; La masse du temps dans le zodiaque ; Les principes gouvernés par les planètes ; La tradition astrologique.

Le livre n’est pas encore publié en français, seulement en anglais et espagnol.

Kulapathi Book Trust, Visakhapatnam, Inde 1987

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Échantillon de Lecture

Les Mondes dans les Mondes

La graine de Banian n’est à l’oeil nu, rien d’autre qu’une petite boule avec quelques irrégularités dans sa structure. Pour le mental, c’est une unité de semence. Pour la conscience de l’âme, elle est le potentiel dans lequel le Banian entier est imprégné au niveau de la mémoire. De même, l’espace qui nous environne est un globe vide à l’œil nu, l’œil nu du mental. Pour le mental stimulé à comprendre, le globe d’espace est une graine de lui-même pour chacun qui l’observe. Ce point à l’horizon, à partir duquel chaque matin le soleil apparaît est la tige de la semence, au travers de laquelle son espace de vie se trouve. Pour la conscience de l’âme, il est l’original, dont à l’époque la matrice était un reflet, lorsqu’il se fixa à cet endroit lors de la fécondation. La semence du père a besoin d’un temps afin de se placer dans l’œuf de la mère, en vue d’introduire sa propre existence ; l’espace et le temps de cet événement représente le globe qui agit de manière stimulante dans la matrice de la mère. Le point à l’horizon oriental au moment de la fécondation correspond à la tige de cet œuf spécial dans la matrice. La carte du zodiaque avec la position des planètes est à ce moment imprimée le long de la surface interne de l’œuf. Les planètes dans le système solaire sèment leur semence dans l’œuf, afin de former les prédispositions qui stimulent l’âme intérieure à se développer selon son propre mental, sens et corps.

L’âme est un voyageur qui achève une partie de son voyage au travers de la spirale de l’évolution et qui avait atteint un certain niveau lorsqu’il pénétra dans la matrice au moment de la fécondation. La place des planètes à ce moment là est un indice du stade d’évolution effectué par l’âme. C’est la suite des phases précédentes avec les germes des stades futurs. L’horoscope calculé au moment de la fécondation a un passé et un avenir. Lorsque l’on fait la progression avancée elle indique l’avenir et lorsque l’on fait une progression rétrograde, cela indique le passé. La position de la forme en développement de l’enfant, dans laquelle tous les membres sont dirigés vers un centre autour duquel ils sont repliés, indique un autre point important que nous nommons nombril. La position de la tête a une correspondance avec l’horizon oriental et au signe ascendant du zodiaque à ce moment là, avec les planètes s’y trouvant. Le nombril est en rapport avec la septième maison et le signe descendant des planètes s’y trouvant.

Ces deux points, la première et la septième maison de l’horoscope au moment de la fécondation agissent comme deux pôles, afin de répartir la matière des tissus qui forment le corps physique. Le centre de la tête qui correspond à la première maison agit comme un pôle positif et le plexus solaire qui correspond à la septième maison agit comme le pôle négatif, afin de servir le but de la répartition de la matière des tissus.

C’est le centre de la tête qui se forme en premier au moment de la fécondation, servant d'abord en tant que centre de transmission, en tant que potentiel. Au cours de la formation de la colonne vertébrale, il est jeté en bas, la conscience du créateur de l’homme faisant son voyage afin d’explorer le chemin descendant. Le troisième livre du Bhagavatam décrit ceci comme le voyage de Brahma, le créateur, dans le tube de la tige du lotus sur laquelle il est assis. Brahma se pose la question : « Où suis-je et d’où provient ce lotus ? » Il fait alors un voyage à l’intérieur du tube afin de connaître les profondeurs de l’océan sur lequel il flotte. Après il se demande comment cette unité de création doit être créée. De l’au-delà du ciel de l’existence cosmique, il reçoit la sensation de ne pas être une unité séparée du reste. Il est une partie du tout et il est un monde à l’intérieur d’un monde et un créateur à l’intérieur du créateur. Cela lui fait comprendre qu’il n’est pas le créateur mais un créateur. Il est amené à créer et on n’attend pas de lui qu’il crée lui-même. Cela lui donne le plan pour sa création qui n’est qu’une copie du plan, qui existait déjà tout autour de lui et en lui.

Dans la matrice de la mère, la conscience créatrice se voit amenée par la paire créatrice (père et mère) à former sa propre forme de la même vielle façon que celle des parents. Alors les planètes qui se trouvent en progression au moment de la fécondation vont par impression lui proposer quels éléments chimiques il doit prendre de la mère afin de former la substance du corps physique. Ils l’initient dans les mystères de la puissance numérique en raison de laquelle il crée les membres et leur correspondances d’après des chiffres donnés. Par exemple la paire d’yeux, les narines, les poumons et 32 dents etc. La conscience des chiffres, la conscience de la forme et la conscience du mental se développent en même temps afin de seconder la reproduction de la forme du corps et sa croissance. Ici, les planètes agissent en tant que Maîtres planétaires, qui initient l’âme dans le souvenir de ses naissances précédentes. A la lumière de ces choses, l’âme forme autour d’elle les couches nécessaires et met en scène un drame de neuf mois, pendant lequel elle prend toutes les formes de son voyage antérieur, du stade de l’amibe au stade actuel d'être humain. Les planètes donnent également une impulsion au côté fonctionnel du métabolisme, qui n'est que nature formant des habitudes pour répéter les fonctions en périodicités temporelles égales.

Ce qui est pour l’enfant le corps physique de la mère, le globe d’espace l'est pour l'âme lui servant de modèle en fonction de comment l’enfant doit être développé. La Sagesse du Ciel transmet cette branche d’information par la loi des correspondances, qui forme la clef principale pour lire le manuscrit sur la voûte du ciel.