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  • Une sagesse à pratiquer
  • La sagesse est une connaissance appliquée
  • La sagesse se répand d'elle-même

Une sagesse à pratiquer

La sagesse est faite pour être pratiquée et non pour être continuellement commentée. Parler sans cesse des Maîtres, des Rayons et des Hiérarchies c'est manquer d'accomplir nos devoirs pour le présent.

La sagesse est une connaissance appliquée

Quand la connaissance est appliquée, elle devient sagesse. Nous obtenons beaucoup de connaissance mais celle-ci doit être appliquée dans la vie quotidienne, alors elle se transforme en sagesse. C'est à travers la sagesse que nous expérimenterons l'existence.

La sagesse se répand d'elle-même

Ne soyons pas anxieux de répandre la sagesse avant d'avoir travaillé avec elle. C'est une compréhension erronée de penser qu'on peut la répandre. Elle sait bien d'elle-même comment se diffuser. Elle n'a besoin que de canaux.

Refuser et Accepter

Casser les murs

Buddha Chacun de nous est lié inséparablement avec la conscience universelle. Au travers d’illusions faites par nous-mêmes, nous construisons pourtant des murs ségrégatifs. Nous nous sommes séparés par nos propres définitions et distinctions. Nous nous circonscrivons vis à vis des autres personnes pour nous protéger et nous distinguer d'elles. Les murs deviennent particulièrement solides, quand nous nous sentons supérieurs aux autres à travers le pouvoir, l'argent ou l'intellect. Ainsi nous érigeons de plus en plus des murs qui nous conditionnent, nous coupent du courant de la vie, et nous souffrons de sentiments d'étouffement. Les murs proviennent de l'ignorance et il est pour ainsi dire impossible de les traverser. Ils forment aussi une sorte de protection comme la coquille offre de la protection à un poussin, jusqu'à ce qu’il ait assez grandi et n'en ait plus besoin. Nos murs doivent être cassés par nous-mêmes, cela ne peut être fait par personne d'autre.

Grâce à notre compréhension, nous pouvons avoir une demande d'unité et de synthèse, mais pourtant, quand nous nous tentons d’exprimer l'unité dans notre vie, nous reconnaissons clairement des blocages en nous-mêmes. Nous collaborons plus volontiers avec des personnes que nous aimons et qui ont des vues semblables aux nôtres. Avec ceux dont nous ne partageons pas les points de vue, nous avons des problèmes. Nous supposons rapidement qu'ils ne sont pas bien disposés envers nous et qu’ils pourraient agir contre nous Nous développons à propos d’eux une image nourrie d’appréhensions et de là proviennent des conflits Krishna dit : « Ne juge pas une personne en décidant qu’elle est mauvaise. Il n'y a pas de gens mauvais, il n’y a que des personnes avec un mauvais comportement. » L’autre est une personne tout comme nous. Nous devrions donc l'accepter et voir comment nous débrouiller avec sa nature. Cette sagesse naît en nous lorsque nous voyons dans l'autre un frère et quand nous ne le rejetons pas. Plus nous incluons d'autres vues dans notre vision, plus nous allons vers la vision de l'unité. Si les barrières mentales tombent, notre âme a le sentiment d’étendue et de fraicheur.

Blesser en rejetant

Si nous refusons pourtant des personnes ou des situations, nous vivrons nous aussi le rejet. Par le rejet nous blessons les autres. Qui blesse autrui sera lui-même également blessé - physiquement, émotionnellement ou mentalement. Chaque sentiment de blessure a ses conséquences, nous avons des plaies et nous nous endurcissons. Le rejet est le contraire de l’inclusion. C’est une limitation avec laquelle nous nous enfermons nous-mêmes. Nous verrouillons la porte avec un verrou en fer, et ainsi nous souffrons. A l’avenir, nous devrons apprendre à accepter tout ce que nous refusons.

D’un point de vue spirituel, même le rejet du mal est ignorance. Quand le bon refuse le mal, alors le mal refuse aussi le bon. Par une compréhension fausse ou par fierté, certains refusent même de l'aide venant de l’extérieur et voudraient faire tout eux-mêmes. Ils ne reconnaissent pas que l'aide extérieure représente un canal par lequel la totalité de la vie est en train d’agir. Une vie qui donne, prend aussi ; à la fin le donneur est aussi un receveur.

A l'avenir les situations que nous refusons nous croiseront de plus en plus jusqu'à ce que nous apprenions à les accepter. Il y a par exemple des gens qui, par peur, ne veulent pas de relations, et qui disent : « je ne veux contracter aucune relation, je ne veux pas me marier. »

A cause de l'énergie masculine dominante aujourd'hui, de nombreuses femmes ont fait une telle expérience du rejet qu’elles rejettent maintenant les hommes. Les partenaires sont mêmes recherchés puis rejetés Observée de façon ésotérique, la recherche du partenaire est la recherche de son Moi supérieur. Si nous nous alignons sur notre Moi supérieur et vivons le contact de l'âme, nous nous fondons avec l'âme. Nous avons trouvé alors le partenaire éternel et serons un bon partenaire pour tous ceux qui entrent en contact avec nous.

Accepter

Refuser, ne pas vouloir et ne pas aimer ne fonctionne pas sur le chemin du Yoga, car ne pas vouloir quelque chose est une limitation. Notre résistance nous apporte beaucoup de problèmes. Il est juste d'employer notre faculté de discernement pour éviter quelque chose, pourtant nous ne devrions rien refuser ni haïr. Nous pouvons mieux faire l’expérience de la vie si nous apprenons à l'accepter comme elle vient. On dit que le Maître nous rencontre à travers des personnes incommodes et des situations inattendues. Si nous pouvons en cela reconnaître le Maître et l’accepter dans son sens, l'incommode disparaît et cela devient agréable.

Dans les cercles supérieurs il y a aucun rejet, mais de la synthèse. L'amour et la compréhension conduisent à la neutralité qui ne connaît aucune critique et voit les contradictions apparentes comme des compléments du tout. L'amour accepte les autres, même si les autres nous nous acceptent, nous aiment ou nous refusent. Si nous avons un problème avec quelqu'un, c’est le comportement de l'autre qui est son problème ; si nous ne nous comportons pas vis-à-vis de lui correctement, alors cela se transforme en notre problème. Il y a toujours dans la société des personnes qui se comportent autrement que nous. C'est notre défi que d'élaborer un fondement pour du consensus et de la collaboration. Dans le jardin du Maître on ne refuse personne, tous sont bienvenus.

Sur chaque plan nous devons trouver le point neutre de l'équilibre. Le chemin du Yoga n’est pas le sentier de la lumière ou de l'obscurité, mais le juste milieu, là où les deux se rencontrent. Tant que nous blessons les autres physiquement, émotionnellement ou mentalement, nous ne sommes pas appropriés pour le sentier spirituel et ne pouvons pas ouvrir la porte au cœur. Les enseignements de la sagesse disent, que dans la vie spirituelle, un comportement blessant, en particulier vis-à-vis de femmes bloquent le progrès. L'énergie de la Kundalini ne peut monter seulement si aucune énergie féminine n'est blessée, puisqu’ elle représente l'énergie de la Mère Divine.

Guérison des blessures

Chaque blessure infligée à l'extérieur est un blocage du processus intérieur. Nous aimons croire que notre centre de l’Ajna ou notre centre du cœur fonctionnent mais tant que les énergies des chakras inférieurs ne sont pas purifiées nous ne pouvons pas progresser. Pour la guérison de plaies émotionnelles, les couleurs rose et bleu clair sont secourables. Néanmoins, pour transcender des plaies et nous relier à la conscience supérieure, nous pouvons contempler la couleur orange.

Quand nous sommes blessés de façon physique, la plaie guérit avec le temps. Pourtant si nous blessons quelqu'un avec la langue, ceci creuse une plaie qui va profondément, fait mal longtemps et qui ne peut être guérie que difficilement. Un philosophe grec a dit : « Ne te soucie pas du poison de la langue du serpent, mais prend garde au poison de la langue humaine. » Souvent, nous savons ce que nous n’aurions pas dû dire ou ce que nous n'aurions pas dû faire. Après l'avoir fait, nous revenons à nous-mêmes et le regrettons. De le savoir n'est pas la solution, car même si nous savons que nous blessons les autres avec notre parole, cela arrive toujours et encore. La solution repose dans des exercices spirituels, non dans le sentiment que je ne devrais pas faire ceci ou celui-là. Si nous sommes réguliers avec des exercices fondamentaux, nous sommes plus forts et dans la situation de surmonter ces problèmes. Le discipulat est une discipline pour manifester autant que possible ce que nous savons dans nos discours et nos actes.

Un langage constructif

Celui qui peut absorber et neutraliser une langue critique s’élève au-dessus de la personnalité et se stabilise dans la conscience de l’âme. Le silence est une bonne réponse à une langue blessante et critique. Nous pouvons pourtant blesser quelqu'un aussi mentalement en nous taisant, en l'ignorant, ne lui répondant pas, même par écrit ou bien en n’abordant pas un sujet, là où l'autre attend que nous communiquions avec lui; nous lui causons déjà une blessure. Si quelqu'un vient vers nous et nous salue et nous nous détournons sans le saluer de retour, on le blesse. Ainsi les grands différents peuvent provenir de petites choses. C’est une part de non-violence sur le sentier spirituel de saluer l'autre et prendre ainsi contact avec son âme ; après cela nous pouvons être tranquilles et attendre si une réponse à laquelle nous pouvons réagir vient. Les initiés parlent avec une intention pure, leur langage réanime, reconstruit et inspire.

Sources: K.P. Kumar: Sarasvathi. The Word / div. notices de séminaires. The World Teacher Trust - Dhanishta, Visakhapatnam, Inde.