Présentation du Livre
Asvins - Les Dieux Jumeaux
Par le Dr. K. Parvathi Kumar Autres livres section sagesse
Brève Description:
Les Asvins sont les dieux jumeaux qui symbolisent les principes jumeaux de la Création - existence et conscience. Ils président à toutes les dimensions de la Création et à tous les plans de l'existence, jusqu'au plan supra cosmique. Ils sont décrits comme les êtres les plus importants, éternels et brillants par eux-mêmes.
Le livre “Asvins” - “Les Dieux Jumeaux” du Dr K. Parvathi Kumar explique les dimensions profondes de ces jumeaux célestes en fournissant une explication détaillée des hymnes du Mahabharata, qui sont riches en symbolisme et en sagesse ésotérique. Le simple fait de se souvenir des Asvins et de leurs différentes dimensions apporte bénédictions et conseils nécessaires aux chercheurs de Vérité.
Dhanishta, Visakhapatnam, Inde 2025
Le livre n’est pas encore publié en français, seulement en anglais.
Échantillon de lecture
Asvins - Le principe de gémellité
Nous entrons respectueusement et humblement dans la compréhension du principe cosmique le plus sublime appelé Asvins. Les Asvins représentent le principe de gémellité dans la Création. Le principe de gémellité est tel que lorsqu'un être se manifeste sous la forme de deux êtres, l'un reste invisible, tandis que l'autre demeure visible. L'un reste le contenu, tandis que l'autre est le contenant. Lorsqu'il est un, il est incompréhensible. Il est pure existence. Lorsqu'il est deux, il est existence et conscience.
Dans la Création, tout ce qui arrive est basé sur le deux. Madame Blavatsky a fait une belle déclaration : “Le second jaillit du premier et développe le troisième”. Ce que nous appelons la conscience, la lumière primordiale ou la mère cosmique est une émergence périodique de la pure existence, dont on ne peut rien dire. La pure existence ne peut être expérimentée car elle est la base même de l'expérience. La conscience qui jaillit de l'existence est l'aspect fondamental du jumeau. Et toute la création est présidée par cet aspect jumeau, que l'on appelle, en Occident, le Dieu masculin-féminin.
Avant de devenir deux, il n'est ni mâle ni femelle. Il est les deux ! Le pur Esprit ne peut être expérimenté parce que celui qui l'expérimente se fond alors dans l'expérience. C'est ce qu'on appelle aussi “Vérité”. Vous pouvez devenir un avec la Vérité, mais vous ne pouvez faire l'expérience de la Vérité. Il doit y avoir un sujet et un objet pour l'expérience. Lorsque les deux sont réunis, l'expérience n'existe pas, il n'y a que pure existence. Ce n'est que dans l'état secondaire de la conscience que nous sommes capables de ressentir l'existence. “Cela nous (l')existons”, nous en sommes conscients, seulement lorsque nous sommes devenus conscients. Pas avant !
Avant que nous ne descendions dans la conscience, depuis l'existence, il n'y avait que l'existence et il n'y avait personne pour observer cette existence. Ce n'est que lorsque la conscience jaillit de l'existence que nous savons que nous existons. C'est l'aspect maternel ou l'aspect secondaire qui permet d'expérimenter les états successifs. Cette conscience jaillit de la pure existence. Il est dit que Shakti sort de Siva, se divise triplement et conduit alors une création quintuple.
La conscience, lorsqu'elle jaillit de l'existence, se divise en trois parties : l'impulsion que nous appelons volonté, la connaissance et l'activité. Cette activité triangulaire de base est fondée sur la conscience. Il y a une existence éternelle, à partir de laquelle il y a un éveil périodique. Ce qui s'éveille développe des états de conscience. Une fois encore, lorsque la conscience se fond dans l'existence, il n'y a rien. Ces deux dimensions primaires de l'existence et de la conscience doivent être fermement établies en nous ! C'est l'idée de base recommandée par les Vedas.
Tôt le matin, lorsque nous nous réveillons, nous sommes déjà deux. Il y a l'existence et la conscience. La conscience est comme l'électron. Toute activité féminine est considérée comme une activité électronique. Nous devrions être reconnaissants de la prévalence de la conscience en nous, sur la base de laquelle toute notre activité se produit ! Nous considérons cette conscience d'arrière-plan comme allant de soi !
De la conscience naît l'impulsion de faire quelque chose, puis la connaissance qui s'y rapporte, et enfin l'action. La base de ce triangle est derrière, en tant que Vérité. La base de cette triple activité est la pure conscience, qui n'est généralement pas perçue. C'est pourquoi, selon les Védas, nous devrions être reconnaissants à celui qui nous fait réaliser que nous existons ! Le couple existence-conscience, bien que très présent, n'est pas perceptible à moins que nous fassions un effort. À moins que nous ne fassions un effort, ils ne semblent pas être là ! Cette paire ou ces jumeaux sont la base. Ils ne sont pas facilement perceptibles et c'est pourquoi on les appelle les êtres “non non-vrais”. Il s'agit d'une double négation. Si vous êtes occupé dans vos activités, vous ne vous souvenez pas d'eux. Parfois, ils semblent être là, et parfois ils ne semblent pas être là, selon votre orientation. C'est comme si nous avions les fondations du bâtiment qui sont invisibles, bien que le bâtiment soit visible. Pour l'ensemble de la Création, il existe une fondation, appelée Dieu masculin-féminin dans les Écritures.
Des deux, la conscience peut être perçue. La base de la conscience ne peut être perçue. Lorsque vous l'atteignez, vous vous y fondez et vous n'êtes plus là pour faire d'autres expériences. Des deux, l'un est totalement imperceptible, mais il est toujours présent.
L'état primordial est l'existence, qui est éternelle. L'état secondaire est également éternel dans le sens où, parfois, il s'exprime, parfois il est absorbé dans l'existence. C'est ignorance de dire que la conscience n'est pas éternelle, que la mère n'est pas éternelle et que seul est éternel le père.
La vérité c'est que dans l'état primordial ou état originel, c'est deux en un et que dans l'état secondaire c'est deux comme un. Le “Je suis” est à l'intérieur de “Cela”. C'est de “Cela” qu'émerge ce “Je Suis” qui existe dans “Cela”. Cela se présente symboliquement sous la forme d'un cercle avec un point central.
Un cercle avec un point central signifie “Cela Je le Suis”. S'il n'y a pas de centre, il n'y a point de circonférence. Ce que nous appelons un centre a également une circonférence. Si vous faites un point, à l'intérieur de ce point, à nouveau il y a un centre ! Le centre et la circonférence sont donc une émergence simultanée. Avant que le centre ne soit formé, c'est un état indéfinissable. Lorsqu'il y a émergence de la conscience, l'existence est considérée comme l'arrière-plan de la conscience. C'est pourquoi, depuis les temps anciens, on nous dit de nous relier à “Cela Je le Suis”, qui est un état secondaire, en connexion avec l'état primordial. L'état secondaire, en lui-même, ne peut avoir d'existence. La conscience n'a pas d'existence indépendante ! C'est une projection de l'existence.
Dans les écritures Orientales, il est dit que la conscience est au cœur de l'existence. Lorsqu'elle émerge, l'existence passe en l'arrière-plan. Avec la conscience au premier plan, il y a tout le drame de la vie et tout le drame de la Création. Avant cela, il n'y a pas de trinité. Lorsque la conscience émerge, le temps émerge. Jusque-là, dans l'éternité, il n'y a pas de temps. L'éternité ou le pur état est au-delà du temps, au-delà de la conscience et au-delà de tout ce que nous pouvons concevoir. La conscience en émerge, ce qui est sa nature. Cet éveil se produit en raison d'une impulsion générée depuis l'existence.