par le Dr. K. Parvathi Kumar Autres livres section astrologie

L’arc et la flèche forment aujourd'hui le glyphe du Sagittaire. Auparavant, le glyphe représentait le centaure tenant l'arc et la flèche. Le centaure est un humain et une bête entremêlé et amalgamés. C'est le symbole d'un homme qui participe de la bête et de la mondanité. C'est depuis la bête que l'homme s'élève. Dans une bête, il y a une conscience mondaine en évolution guidée par la Nature. Dans l'homme, à côté de cette conscience mondaine en évolution, il y a une descente de conscience. Cette descente additionnelle de conscience permet à l'homme d'être soi-conscient.

Une bête n'a pas la conscience d'elle-même. Elle est guidée par la Nature. Elle a évolué depuis le stade minéral et végétal jusqu'à l'animal. Cet animal développe la mémoire nécessaire pour manger, boire et se protéger. Elle n'a pas de conscience de soi. L'homme descend de l'homme céleste. Il descend dans la forme en évolution de la Nature. Lorsqu'il descend dans la forme évoluée d'une bête, il tend à être un centaure. Finalement, au cours du temps, la forme du centaure est transformée en forme humaine.

Cette compréhension est d'une importance vitale. C'est ici que la théorie de l'évolution telle que proposée par Darwin est en désaccord avec Ceux qui Savent. La doctrine de Darwin énonce que l'homme a évolué depuis le (grand) singe. Ceux qui savent disent que l'homme est celui qui est descendu et qu'il est bien supérieur à la bête. Car la bête n'est pas soi-consciente tandis que l'homme si. La bête ne ressent pas “JE SUIS”. De même, la bête ne sait pas qu'elle est une bête. Elle ne se sait pas être un chat, un chien, un tigre ou un lion… C'est parce qu'elle n'a point de conscience JE SUIS. L'homme est conscience JE SUIS. Il prend une forme, qui a évolué et qui est issue de la Terre (la Nature). Dès lors, l'homme est appelé Hu-Main. “Hu” représente l'humus, signifiant en latin la boue. Les formes dont faites de matière ou boue. L'homme entrant dans de telles formes est appelé Humain.

Merci de noter qu'il y a deux mots en anglais : Humanity et mankind (traduits tous les deux en français par humanité. Néanmoins, pour le besoin, nous pouvons aussi traduire mankind par “genre humain”). L'humanité représente les hommes mélangés avec la boue : ce sont des hommes boueux. Pour plus de décence, qualifions-les de mondains. “Genre humain” est une expression ayant une plus grande signification : elle exprime la dimension de la conscience JE SUIS. Elle se rattache à l'homme dans la forme et non à l'homme mélangé dans la forme. Aujourd'hui, le mot humanité est plus utilisé que l'expression “genre humain”. Cela témoigne de l'état actuel de conscience.

Dans ce contexte, j'aimerai aussi mentionner une autre expression généralement usitée dans le monde. Généralement, en Anglais, les gens disent : somebody, anybody, everyboy… (ici l'auteur cherche à expliquer que les mots indiquent le corps [body] adjoint à des pronoms) Ceux qui savent n'emploient point de tels termes mais disent : someone, anyone, everyone - quelqu'un, n'importe qui, tout le monde. Les hommes de connaissances sont concentrés sur les habitants dans la forme. “Y a-t-il ‘anybody’/’un quelconque corps’ à la maison?” est une expression des plus ignorantes. Il peut bien y avoir un corps à la maison mais peut-il répondre? Seulement lorsqu'il y a quelqu'un dans ce corps, la réponse vient. La vraie question devrait donc être “Y a-t-il quelqu'un à la maison?” Les corps ne sont que des corps morts en absence des habitants intérieurs.

Un centaure reflète la situation d'un homme entremêlé avec une forme animale. Même quand la forme humaine est revêtue, les qualités bestiales demeurent. Ainsi, même parmi les humains, nombreux sont ceux qui sont bestiaux. Des attitudes agressives et possessives - parmi d'autres - sont de nature bestiale. L'histoire de l'évolution est trop longue et occupe de nombreux Yugas, de nombreuses rondes et races. Ce qu'il est important de savoir est que toutes les formes sont en évolution et que dans de telles formes en évolution, il y a une seconde descente. Celui qui est descendu est l'homme avec Buddhi. Celui qui évolue est l'homme avec le mental. Relier la Buddhi et le mental est le travail à l'œuvre maintenant : intégrer celui qui évolue et celui qui est descendu. Alors l'homme est complet. Celui qui descend prévaut sur celui qui monte et il se forge lui-même comme pont pour la descente des énergies supérieures dans les plans inférieurs et pour l'ascension des énergies de base dans les plans subtils. C'est là que l'homme est vue comme la clef pour la réalisation.